Dans son édition spéciale d’automne 2025, l’ALTA (Association lavalloise pour le transport adapté) met en lumière une décision lourde de conséquences : dès janvier 2026, la gestion du transport adapté de Laval passera à la STM et les minibus adaptés disparaîtront, remplacés par des fourgonnettes accessibles.
Présentée comme une optimisation des ressources, cette transformation comporte en réalité des risques majeurs pour des milliers de personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite.
Depuis des années, les sociétés de transport répètent que « les usagers sont au cœur de nos préoccupations ». Or, lorsque les décisions sont dictées avant tout par des compressions budgétaires, cette promesse sonne creux.
Peut-on vraiment « faire plus avec moins » lorsqu’il s’agit d’un service public aussi essentiel que le transport adapté? À force de viser un service minimal, dicté par une logique de réduction des dépenses, on condamne les usagers à subir plutôt qu’à participer pleinement à la vie sociale, culturelle et économique de leur communauté.
Le transport adapté est un droit fondamental lié à la mobilité, à l’égalité et à l’inclusion. Les personnes handicapées ne devraient jamais être la variable d’ajustement de contraintes budgétaires. Au contraire, investir dans leur mobilité, c’est investir dans leur participation sociale et dans la richesse collective de notre société.
À l’ARUTAQ, nous réaffirmons que la priorité doit être la qualité et l’excellence du service — non la rentabilité à tout prix.
Parce qu’une société se juge à la façon dont elle traite ses citoyennes et citoyens les plus vulnérables.
Pour lire l’article complet de l’ATLA :
https://arutaq.org/wp-content/uploads/2025/09/Journal-edition-speciale-automne-2025-1.pdf